Source:Cambodge Soir
Écrit par Pen Bona Jeudi, 12 Août 2010 16:46
Le Premier ministre a exigé que le Parlement thaïlandais ratifie les précédents traités comme préalable à la reprise des négociations, dans un discours prononcé jeudi 12 août.
À Preah Vihear. ©Archives CSH
« Lorsque l’Assemblée nationale thaïlandaise aura ratifié ces accords, nous entamerons les discussions. Si, au bout d’une demi-heure, aucune solution n’est trouvée, alors il faudra faire appel à une organisation internationale », a déclaré le Premier ministre.
Cette organisation pourra être l’Asean, le Conseil de sécurité de l’ONU ou le secrétariat général des Nations unies, a ajouté Hun Sen.
« Si vous persistez à affirmer que le Cambodge a empiété sur votre territoire, nous nous rendrons sur place avec des experts internationaux. Si ceux-ci estiment qu’il y a effectivement un empiètement, je retirerai mes troupes dans un délai de trois heures », a lancé le Premier ministre à l’attention de son homologue Abhisit Vejjajiva.
Dans deux lettres adressées le 10 août au Conseil de sécurité et à l’Assemblée générale de l’ONU, celui-ci avait affirmé que le Cambodge avait empiété sur le territoire thaïlandais.
L’arbitrage de la communauté internationale est nécessaire au règlement du différend frontalier, a estimé Hun Sen, tandis que les deux pays avaient pour l’instant privilégié la négociation bilatérale, après le jugement de la Cour de justice de La Haye de 1962, attribuant la souveraineté du temple de Preah Vihear au Cambodge.
No comments:
Post a Comment